Rencontre en partenariat avec l’Université Populaire d’Amiens, avec Julie Mazaleigue-Labaste, chercheuse au CNRS, et Marion Bordessoulles comédienne et metteuse en scène.
Il a fallu attendre 2017 pour qu’en France, l’État n’exige plus que les personnes trans fassent la preuve dans et par leur intimité corporelle qu’elles ne vivent pas sous l’identité sexuelle qui leur a été assignée à la naissance. Ce changement est intervenu à la suite de décennies de combats, de douleurs et de résistances trans, dont
témoigne le spectacle Cassandra, comme un journal, programmé le 13 et 14 mars à 19h30 à la Maison du Théâtre. Pourtant, la stigmatisation et les discriminations persistent dans une société qui peine à se dégager du carcan de la binarité des sexes. C’est sur cette histoire au 20e et 21e siècles que nous reviendrons ici.
Julie Mazaleigue-Labaste est chargée de recherche au CNRS à l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne. Elle vient de publier "Les Limites de la révolution sexuelle", dans le dernier numéro de la revue Esprit (juillet-août 2017) qui a pour thème : le sexe après la révolution.
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